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Dans mon blog

Des outils, des méthodes, des recettes, des questionnements, de quoi 
accompagner votre bien-être en conscience.

 

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Se nourrir en conscience, ça veut dire quoi ? Comment je nourris mon corps, mon cœur et mon mental ?


Dans un monde où l’alimentation est souvent réduite à sa fonction de simple subsistance, il devient essentiel de redéfinir ce que signifie réellement « se nourrir » en conscience.


Bien au-delà du fait de manger pour vivre, il s’agit d’un art de vivre qui intègre le corps, le cœur et le mental.


C’est l’idée que notre bien-être global dépend non seulement de ce que nous ingérons physiquement, mais aussi de ce que nous absorbons émotionnellement, intellectuellement et socialement.


Nourrir le corps physique : la nourriture🍜et le mouvement 🏃🏻‍♀️


Manger en conscience suppose avant tout d’être attentif à la qualité de ce que nous mettons dans notre assiette. Cela signifie privilégier une alimentation équilibrée, riche en nutriments (plus votre assiette est colorée, plus elle a de nutriments).


Ajoutez à cela le fait d'être conscient de la provenance de nos aliments, d'en savourer chaque bouchée en étant pleinement présent au goût, à la texture et en avalant consciemment. Ces deux actions; nous permette d'entrer en cohérence avec l'origine de notre nourriture et prendre le temps de manger, pour mieux apprécier et assimiler les bienfaits de chaque ingrédient, qui s'en trouve ainsi valorisé doublement.


Au-delà de l’acte de manger, le mouvement joue un rôle clé dans l’entretien de notre corps.


L’activité physique – qu’elle prenne la forme d’une simple promenade, d’un sport, d’une séance de yoga ou même de simples étirements en présence – permet d’activer notre énergie, améliore notre circulation sanguine et favorise une meilleure digestion et crée l'activation de l'endorphine, hormone qui procure du plaisir, grâce à une action anxiolytique, antalgique et relaxante.


Ainsi, le duo alimentation soignée et mouvement régulier forme la base d’un corps sain en parfaite harmonie avec lui-même.






La nourriture de l'esprit 🧠: cultiver la connaissance et la réflexion


Se nourrir en conscience, c’est aussi apporter à notre esprit ce dont il a besoin pour s’épanouir.


La lecture d’ouvrages inspirants, l’écoute de conférences ou le recours aux citations philosophiques permettent d’ouvrir notre esprit à de nouvelles perspectives. En nous exposant à des idées diverses et enrichissantes, nous éveillons notre curiosité et développons notre capacité à réfléchir en profondeur.


Cette alimentation intellectuelle nous guide dans nos choix et nous aide à mieux comprendre le monde qui nous entoure et qui nous sommes en forgeant nos valeurs, nos choix et nos décisions.


La nourriture du cœur ♥️ : aimer, donner et recevoir


Un autre aspect fondamental à se nourrir en conscience réside dans la gestion de nos émotions et de nos relations.


Nourrir le cœur, c’est prendre soin de ses émotions en les accueillant et en s’accordant le droit de ressentir.


Cela passe par des actes d’amour, de bienveillance et d’altruisme, qu’ils concernent soi-même ou autrui. Lorsque nous offrons de notre temps, de notre écoute et de notre affection, nous créons une véritable dynamique de don de soi qui enrichit profondément notre existence.


L’ouverture à l’autre, loin d’être une quelconque "fracture de cerveau", est un vecteur de croissance personnelle. Chaque échange, chaque partage d’expériences et chaque découverte culturelle contribuent à enrichir notre savoir et à renforcer notre connexion avec la réalité.


Ces échanges émotionnels et relationnels apportent une sérénité intérieure qui se reflète ensuite dans notre quotidien.


La nourriture des relations sociales 🫂 : se connecter et partager



Nous sommes des êtres fondamentalement sociaux. Les rencontres et les échanges humains jouent un rôle crucial dans notre équilibre global.


Les moments de partage, qu’ils soient familiaux, amicaux ou professionnels, nourrissent notre sentiment d’appartenance et renforcent notre identité. Porter une attention consciente à la qualité de nos relations, c’est reconnaître que les interactions humaines ont un impact direct sur notre bonheur et notre santé mentale.


Chaque sourire, chaque mot d’encouragement ou échange sincère permet de tisser des liens authentiques et de se sentir véritablement soutenu.

La nourriture des voyages 🧳 et de la nature 🌱: renouer avec l’essence du monde


Enfin, se nourrir en conscience, c’est aussi se laisser inspirer par le monde extérieur.

Les voyages ouvrent notre regard sur des cultures différentes et nous invitent à une remise en question de notre quotidien, nous amenant à relativiser ou à prendre conscience.


Ils permettent de s’évader, de se reconnecter à soi-même et à la beauté de la diversité humaine, une richesse du monde.


De même, la nature offre une source de ressourcement et de résilience, lorsque l'on y prête attention.


Prendre le temps d’admirer un paysage, respirer l’air frais ou écouter le chant des oiseaux, c’est s’accorder un moment privilégié pour se recentrer et développer nos sens autant qu'une conscience du lien profond à la nature et à ce qui nous entoure. Cela qui enrichit notre capacité à être relié à cette nature nourrissante et non pas que par la terre nourricière.


En respectant et en préservant notre environnement, nous créons un équilibre durable qui profite tant à notre santé qu’à celle de la planète 🌍.


En conclusion : un ensemble harmonieux pour une santé globale 💫



Se nourrir en conscience ne se limite donc pas à une alimentation saine, mais englobe un ensemble d’éléments constitutifs à notre être.


Il s’agit d’un processus holistique qui intègre le soin apporté à notre corps, la stimulation de notre esprit, l’ouverture à la richesse de nos émotions et la valorisation de nos relations sociales, sans oublier la connexion avec la nature et le monde extérieur.


Ce chemin de vie nous invite à repenser nos priorités et à mettre en place des actions concrètes pour atteindre un équilibre harmonieux, essentiel à notre bien-être global.


Et vous, comment nourrissez-vous votre corps, votre cœur et votre mental ? 

Partagez-moi vos expériences et vos réflexions en commentaires afin de créer ensemble un espace d’échange inspirant et authentique.


J'espère que cet article de blog vous aura plu et que cela vous nourrira.


Bien à vous

Roxanne ✨




Si vous souhaitez prendre action pour vous dans cet ordre d'idée; mon accompagnement Révèle tes Pépites Intérieures est une opportunité pour ce faire.




Dernière mise à jour : 13 mai

Parfois, la vie nous semble mal conçue. Nous avançons tant bien que mal, trébuchons, doutons, et nous nous demandons si nous sommes faits pour ce monde tel qu’il est.

C’est une réflexion que le docteur Eckart von Hirschhausen a vécue lors d’une croisière en Norvège, et qui nous amène à une prise de conscience essentielle.


Une rencontre surprenante

pingouin

Lors d’une visite au zoo avec les passagers, il aperçoit un pingouin se dandiner maladroitement devant lui. À le voir ainsi, il ne peut s’empêcher de penser : "Mais quelle mauvaise construction ! Dieu a oublié les genoux !"

Et pourtant, quelques secondes plus tard, le pingouin saute dans l’eau et dévoile son incroyable talent. Il nage avec une aisance absolue, une fluidité inégalable. Comparé à une voiture, avec un litre d’essence, il parcourrait 2000 kilomètres ! Époustouflant, non ?



Une belle leçon de vie

Cette expérience lui rappelle deux choses essentielles :

  1. Nous jugeons trop rapidement.  Notre regard se limite souvent à ce que nous voyons sans chercher à comprendre ce qui se cache derrière.

  2. Le cadre est primordial.  Si l’environnement n’est pas adapté, le talent reste invisible. Un pingouin sur la terre ferme paraît maladroit, mais dans l’eau, il devient majestueux.


De là découle une réflexion majeure : nous ne sommes pas faits pour être modelés à l’infini. Dix années de thérapie ne transformeront jamais un pingouin en girafe ! Au lieu d’essayer d’être quelqu’un d’autre, il vaut mieux se concentrer sur ses forces et son véritable élément. En résumé, être à sa "bonne place" - être dans son "élément".


Trouver son propre élément

Souvent, nous nous comparons aux autres et essayons de nous conformer à ce que la société nous dicte.

Mais pourquoi vouloir être comme tout le monde alors que chacun a une valeur unique ?


La clé est de se poser les bonnes questions :

🔹 Qui suis-je ?   🔹 Quelles sont mes véritables forces ?   🔹 Quel est mon environnement idéal ?

En identifiant son élément et en s’y plongeant, on découvre une aisance nouvelle, une énergie naturelle et un véritable plaisir d’être soi-même.


Comment répondre à ces questions (quelques pistes) :

Utilisez un journal personnel ou cahier d'écriture dans les prochains jours et notez ce que vous allez relever.

Vous pouvez utiliser les techniques suivantes :

  • La visualisation (en fermant les yeux, quelle première image avez-vous de vous)

  • Méditez avec l’intention de vous voir vraiment.

  • Vous pouvez relever ce que l'on dit de vous de positif (et que vous n'écoutez pas forcément). N'hésitez pas à questionner votre entourage, vos proches, vos collègues, vos enfants, vous serez surpris de ce qu'il peut en découler.

  • Dans quel endroit trouvez vous toujours du réconfort, de la vitalité, des réponses ?

Ce sont des pistes; faites-vous confiance, vous avez également en vous des ressources qui peuvent émerger durant cette introspection, ne doutez pas de vous.

Et toi, as-tu trouvé ton élément ?


Si tu te sens parfois comme ce pingouin sur la terre ferme, peut-être est-il temps de chercher ton véritable environnement propice à ton talent ?

🔸 Qu'est-ce qui te fait vibrer ?  

🔸 Où te sens-tu libre et compétent(e) ?

🔸 Ton lieu de vie, de travail te convient-il réellement ?


Vous pouvez vous déposer pour ressentir, être honnête avec vous-même, prendre acte des situations vécues qui ne sont pas celles qui vous conviennent.

On a toujours le choix, le choix c'est d'oser le changement.


Dans cette allégorie, il est question de se donner un espace pour s'ouvrir à soi-même (soi m'aime) et de se donner la possibilité d'incarner notre vraie place dans la vie. Pas celle héritée, pas celle attendue, pas celle qu'il faut, mais bien celle qui est la nôtre.

N'hésitez pas à partager vos réflexions en commentaires, cela peut aider d'autres personnes, et je peux également vous répondre pour soutenir votre élan.


Pour toute demande plus personnelle, ou si un soutien par accompagnement vous semble nécessaire, n'hésitez pas à me contacter.


Je vous souhaite de prendre votre place et de devenir ce pingouin qui nage aisément dans la vie.


Roxanne ✨



Je vous propose des services pour soutenir votre démarche, par exemple :

Un atelier qui peut soutenir votre élan


Aider à trouver son élément, si on n'y arrive pas seul(e)



Dernière mise à jour : 6 août 2024

« Comment vous sentez-vous face au conflit ? »


Lors d'un conflit, je suis :

  • 0%Sans capacité de réponse, je subis, je ne suis pas à l'aise

  • 0%Je suis calme, je répond avec cohérence, je suis chez moi


Le conflit est le plus souvent considéré comme un mauvais moment; une situation que l'on ne veut pas vivre, que l'on évite.

Cela semble logique, si l'on s'arrête un instant sur la définition* du Larousse, est :

  • Violente opposition de sentiments, d'opinions, d'intérêts


Synonymes :

Contraires :


{ * je n'évoque pas ici la notion, l'état de guerre, l'aspect juridique, pour faire un focus sur ce qui a trait aux relations humaines}


Ce que j'aime également prendre en compte en plus de la définition, qui évolue au fil du temps, c'est l'étymologie des mots, à savoir leur racine originelle :


Donc nous sommes effectivement dans un mouvement qui nous met en opposition, en lutte avec ou sans violence.

Il semble logique que l'on ne veuille pas s'y frotter, non ?


Malgré tout, il y a du bon (sans dire ici qu'il faut le créer) dans le conflit relationnel.

Il nous incite à nous positionner


Souvent la vie nous met face au conflit dans nos relations. Il nous fait entrer en lutte avec l'autre de prime abord, mais bien plus avec nous même.


En effet dans le conflit, nous sommes en confrontation avec l'autre sur des questions de nos valeurs, de nos choix versus les enjeux de la relation.

Quels enjeux ? Il s'agit en grande partie des liens d'attachement (ndlr j'en parle plus bas plus en détail), des langages de l'amour, des aspects économiques, de la confiance et le respect mutuel.


Nous y sommes tous confronté un jour ou l'autre, quelles que soit les relations : de couple, parents-ado/enfant, au sein de la famille ou dans le cadre professionnel. Car les relations sont l'espace dans lequel nous sommes amenés à expérimenter notre lien d'affection, notre amour.


Si je suis en désaccord, je suis en présence d'une situation dans laquelle il s'agit de me positionner. Facile à dire !?!

C'est à ce moment-là que je peux être en confrontation avec ma relation ou que j'ai la possibilité d'être véritablement moi.


Si je suis dans mon mental et de nature à être orienté vers l'autre plus que vers moi-même : plusieurs hypothèse vont se mettre en place en fonction de mes mécanismes ou stratégies de survie.

Je vais peser le pour / le contre, les risques de m'exprimer et si la balance "pèse" du côté du maintien de la relation et de ses enjeux , fréquemment je me soumet à l'avis de l'autre pour ne pas me mettre en danger, les stratégies s'actionnent.

" Si je dis ça à ma mère, elle ne me le pardonnera jamais et je ne veux pas perdre la relation que j'ai avec elle. " " Dire ça à mon patron, jamais je risquerai de perdre mon emploi et je ne peux pas me le permettre. "


Evidemment, cela amène son lot de frustration, d'amertume, de déception, d'auto-jugement.


" Je n'arriverai jamais à me dire à ma mère qu'elle m'étouffe et que je ne peux pas vivre ma vie comme je l'entend, elle sait toujours mieux que moi, ce qui est bon pour moi.... Je me sens tellement en colère.... "


" Mais pourquoi je continue à faire ce travail, alors que je ne me sens pas à ma place.... Je me sens tellement dévaluée par mon supérieur... “


Et / ou mes émotions prennent le dessus, je suis dans l'emportement.

Les émotions dites "négatives" (je le met entre des guillemets car elles sont emportantes, si elles sont rapides et claires elles sont positives (ndlr un post à venir sur les émotions et voir mes ateliers à ce sujet)), elles sont des indications que je suis en train de mettre des limites/une distance (la colère), de lâcher (pleurs, larmes), de reculer/fuir (peur) mais je ne le fais pas de faire de manière cohérente, car je suis "hors de moi" dans l'incapacité de répondre en pleine possession de mes moyens.


Une probabilité également; une relation dans laquelle je suis manipulé(e) ou je peux également manipuler. Cela se met en place, lorsque la relation n'est pas équilibrée ou les enjeux trop risqués. L'une ou l'autre des parties ayant le dessus sur l'autre très souvent derrière cela, il y a la présence d'une blessure commune qui est nourrie par cette situation de déséquilibre, elle même générant une dépendance (affective, monétaire, sexuelle, etc...).





Comment se positionner ?

Si j'essaye de le faire lorsque je suis dans mon mental stratégique ou dans mes émotions emportantes, je n'arriverai pas à me faire comprendre pour les raisons citées précédemment.


Il est donc nécessaire de faire le point sur ce qui m'empêche de me positionner, de reconnaître ce qui se joue à l'intérieur de moi, comme à l'extérieur.


Pour cela je vous propose des exercices (cf pistes d'introspection) (à faire du 1 au 3 dans l'ordre) :


1. Prendre un pas de recul Dans un premier temps, s'asseoir avec soi dans le calme.

A l'aide d'un cahier et un crayon relevez toutes les relations conflictuelles dans lesquelles vous rencontrez ou avez rencontrés des difficultés à vous positionner. Faites des colonnes pour chaque point et indiquez :


  1. dans quelle relation (avec qui) ?

  2. qu'est-ce qui est le déclencheur ?

  3. est-ce que je suis dans mon mental quand ça survient ?

  4. est-ce que je suis dans une émotion emportante et laquelle ?

  5. je ne peux rien faire ou dire (tétanisée)

  6. est-ce que l'une des 2 personnes dans le conflit a toujours le dessus, si oui, qui ?

  7. qu'est-ce que j'ai perdre ?

  8. quel est le risque majeur que je prend à me positionner ?

  9. comment le fait de ne pas arriver à me positionner dans cette relation, me fait me sentir ?

  10. comment je me sentirai si je pourrai exprimer ce que je souhaite ?

Ensuite, lisez ce que vous avez écrit ligne après ligne à haute voix ou même mieux enregistrez-vous et réécoutez-vous ensuite. (l'écoute de soi est un outil très puissant). Observer comment cela vous fait vous sentir après cet exercice, notez ce qui se passe dans votre corps, vos émotions et votre mental, tout est juste, s'il n'y a rien, c'est OK aussi notez le.

2. Est-ce que des situations de relations conflictuelles se rejoignent sur ce qui j'ai relevé ? Est-ce que dans l'exercice précèdent je constate des similitudes dans ma manière de fonctionner dans les relations conflictuelles ? - si oui, je prend le temps de le relever dans mon cahier en entourant par une couleur identique ce qui est similaire. (par ex. : je suis dans mon mental à chaque situation de conflit = je les entourent de bleu) - si non, c'est OK aussi, on peut avoir des attitudes différentes en fonction des relations et des enjeux différents. Le plus important dans ce point c'est de prendre conscience de mon comportement dans mes relations à conflit. Plus je suis en présence de ce qui se joue, plus je peux prendre acte et observer mes mécanismes et les stratégies de survie qui s'active pour moi. En faisant ces deux exercices en dehors d'un conflit, je peux me mettre face à moi-même honnêtement. Je prend ma propre responsabilité vis-à-vis de moi-même et de ce que je souhaite vivre ou non, je peux ensuite, mettre des mots en présence de moi-même et observer à l'intérieur de moi, avant de pouvoir exprimer à l'extérieur de moi. Si je m'exerce sur "comment je me sens" en solo, dans une prochaine situation, je serai déjà plus clair avec moi et donc, je le serai ensuite avec la relation en conflit, je pourrais mieux me positionner.

3. Face à la réalité

Après avoir fait les deux exercices précédents, activer votre mode observation de vous-même. Dans la prochaine situation de conflit relationnel : > observez-vous (en présence de ce que vous vivez, regardez-vous comme une caméra dans un angle de la pièce) > constatez-vous une différence dans le manière dont cette situation s'est déroulée ? > avez-vous agit différemment, si oui comment ? Plus je mets de présence/conscience sur ce que je vis, ce que cela me fait sentir et sur ce qui se joue, plus j'arrive à exprimer et à me positionner. Je commence par le vivre chez moi, avant de pouvoir le faire avec l'autre. Lorsque j'ai l'espace d'être entièrement moi-même à l'intérieur de moi, je suis dans le calme "de moi", je peux tout dire, même si ce n'est pas la même "vérité" en face de moi et même si à l'extérieur de moi c'est agité.


On est d'accord, que l'on est pas d'accord


Avoir l'espace de pouvoir être accueilli entièrement et pleinement, il faut que dans la relation on puisse "être d'accord ne pas être d'accord". Or ce n'est pas toujours possible, il est vrai, car cela nécessite une relation consciente et équilibrée. Sauf que pour être à sa juste place, nous devons pouvoir être reçu dans notre différenciation, tout autant que nous devons accueillir la différence de l'autre. Et ce n'est pas aisé car le "non" est souvent perçu en premier comme une fermeture.


Pour se sentir en capacité de dire "non" je ne suis pas d'accord avec toi, il est important que j'ai pu apprendre à dire non, sans que cela me soit interdit.


J'entend par là qu'au moment du développement de ma communication enfant, j'ai pu apprendre le "non" sous la forme d'une "expression" claire, ainsi que mon territoire/ma zone à moi ait été respectée.


Si à chaque fois que j'ai voulu exprimé un "non" j'ai été réprimandé/puni ou que des injonctions sont passés par là "on ne dit pas "non"; ou que mes parents n'ont pas eu la capacité de m'accueillir dans ce besoin, il se peut qu'adulte je ne sois plus capable de le formuler de manière adéquate pour moi et donc d'exprimer mes besoins.


Or il est impératif de pouvoir exprimer son "non" de façon à ne pas se retrouver dans des relations non authentiques, qui laisse la place à l'autre car je ne peux jamais me positionner ou nourrie par une blessure commune et/ou par une dépendance.


Il s'agit d'instaurer cette notion de "on est d'accord qu'on est pas d'accord" et de pratiquer dans la mesure du possible une communication non violente, qui mettra l'accent sur l'expression de ses besoins et qui permet ensuite une situation de dialogue et d'échange.


Les bases de cette forme de communication passe par s"exprimer en "je" et pas en "tu" qui montre du doigt l'autre, de placer le "je" avec une sensation (comment je me sens moi dans la situation) "je me sens déstabilisé(e)" - "je me sens pas entendu(e), j'ai peur, je suis inconfortable, etc..." et apporter l'explication de son besoin derrière la sensation "je me sens déstabilisé(e) parce que j'ai peur que tu partes" - "je me sens pas entendu(e), j'ai de la peine à te dire ce que j'ai sur le coeur car je ne veux pas que l'on se dispute ensuite".


Si vous souhaitez aller plus en profondeur dans cette méthode de communication, je vous conseille les livres de Marshall B. Rosenberg.



serrer la main
« Connaître une chose et en vivre une autre est une erreur, un contresens. A partir de là, une tension apparaît. Elle est due au conflit de la pensée et du sentiment. Connaître, c'est être. » - Swami Prajñanpada

A la lecture de cette citation; j'ajouterai cette notion de sa compréhension, si vous vous connaissez suffisamment pour mettre des mots sur ce que vous sentez, vivez et sur ce dont vous avez besoin; que vous reconnaissez vos schémas de pensées et vos stratégies/mécanismes de survie qui s'actionnent; plus vous pourrez communiquer clairement et en présence intérieure votre avis, vos choix et vos directions à vos relations; mieux vous vivrez vos relations et plus elles seront enrichissantes, car vous serez dans votre authenticité.


Être authentique, c'est aussi oser montrer sa part de vulnérabilité et tout autant laisser l'autre dans sa vulnérabilité pour qu'il puisse à son tour être authentique.



Être en désaccord, n'est pas ne pas "aimer"


Lors d'un conflit, nous pouvons être dans une situation de jeux de pouvoir qui nous dicte que si je ne suis pas en accord avec toi, je ne t'aime pas (ou toute autre situation de pouvoir) mais je me concentrai sur celle-la ici.


Il s'agit d'une injonction commune, qui peut trouver sa source dans des déséquilibres au sein de nos liens d'affection. La façon de concevoir l'amour, est liée à la manière dont nos liens d'affection primaire, secondaire et tertiaire sont construits.


Notre lien primaire d'affection, est celui qui nous lie à notre mère. C'est un lien primordial qui instruit notre première façon d'accéder à l'amour. En fonction de comment j'ai été relié à l'amour par ma mère, se construiront ensuite les liens secondaire et/ou tertiaire.


Les liens d'affection secondaires sont les relations que l'on va crées ensuite avec nos autres membres de famille, nos amis, nos partenaires, nos collègues. Elles sont le terrain dans lequel nous éprouverons le lien primaire initié avec notre mère. En bien ou moins bien, par exemple : je veux être la même mère que le mienne ou à l'inverse je ne serai jamais comme ma mère.


Finalement, si nous ne trouvons pas de satisfaction affective dans nos relations primaires et secondaires, nous en créerons un lien d'affection tertiaire, une forme d'affection détournée, telle que la dépendance à une relation avec un animal, avec l'argent, la sexualité, les addictions : alcool, tabac & drogue.


En résumé, si dans mes liens d'affection je ne peux pas être en désaccord sans que cela provoque en moi le sentiment que je ne serai pas aimer ou pire que je vais perdre la relation ou que je risque une réaction que je ne veux pas subir, alors je me coupe de moi et je ne m'exprime pas et je laisse les fonctionnements s'actionner en mode "survie".


L'idée encore une fois est de prendre acte consciemment de ce qui nous coupe de notre propre réalité et donc de nos vrais besoins et de mettre le doigt sur ce qui me met en résistance.


Pour cela, un exercice, avec quelques pistes à explorer :

  • Ai-je été soutenue lorsque je n'étais pas d'accord enfant ?

  • Des injonctions sont-elles présentent dans mes pensées ?

    • sois parfait, sois fort, tais-toi, sois sage, sois gentil-le, ce n'est-pas beau de dire non, ce n'est pas poli

    • il ne faut pas dire non à ta mère-père, ton supérieur, etc....

    • je veux faire plaisir, pas déranger, pas gêner, pas d'histoire

  • Comment je me sens lorsque l'on me dit non ?

  • C'est quoi le risque de dire non ?


Je vous invite à écrire les questions l'une après l'autre et observer dans votre corps comment vous vous sentez en lisant la question puis en la lisant à voix haute. indiquez dans votre carnet tout ce que vous avez senti.


Quelles sont les sensations qui ont émergés ?

Avez-vous eu des souvenirs de votre enfance ou de moment de votre vie ?

Pouvez-vous relier ce qui se joue en vous au regard du non ?


Bien souvent, nous sommes limités par des peurs, des injonctions, des héritage familiaux ou "transgénérationnel". Parfois suite à ce qui remontent, il peut être judicieux d'ouvrir la discussion avec les personnes qui sont apparues dans les "souvenirs" (cf mémoires)


En mettant en lumière ou à jour, nous pouvons rencontrer ce qui m'enferme et je reprend peu à peu le pouvoir sur ce qui nous empêche.



Oser dire non, c'est s'affirmer


Lorsque je dis non, je mets permet d'être au clair vis-à-vis de mon interlocuteur :

  • je pose mes limites

  • j'exprime mon besoin qui n'est pas celui de l'autre

  • je me fais respecter (en me respectant)

  • je me donne du temps

  • j'exprime une peur


Il est difficile pour nombre d'entre-nous car on pense que dire non est assimilé à "refuser". Dans ce cas, rappelez-vous que vous refuser la demande et pas la personne.



Se faire accompagner


Si je suis "bloqué" que je n'y arrive pas par moi-même avec les exercices ?


Un accompagnement peut s'avérer nécessaire, je peux vous aider dans une séance de kinésiologie consciente notamment.


Si vous êtes face à une situation de violence quelle qu'elle soit, présente ou passée, prenez contact avec une cellule de soutien au plus vite :


☎️ Par téléphone :

le 17 (police, gendarmerie) le 114 (personnes sourdes, malentendantes, aphasiques, dysphasiques) le 3919 (violences faites aux femmes, à leur entourage et aux professionnels concernés. 💻 Par internet (annonce en ligne) : https://www.service-public.fr/cmi





En conclusion


J'aborde dans cet article certaines directions, toutes ne sont pas présentes. Il s'agit e sont des conseils éprouvés personnellement ou en séance.


Je vous suggère des décodages pour vous donner certains outils. Cela ne remplace pas des suivis thérapeutiques spécifiques.

J'espère que vous aurez trouvés de quoi vous faire évoluer au sein de vos relations lors de conflits que vous serez plus à même de vous positionner.


Ces méthodes d'observation des situations relationnelles et ce genre d'exercice sont lors des ateliers que je vous propose régulièrement, réservez votre place !


Vous trouverez dans mes programmes en ligne (à venir dans le courant de l'été-automne 2024) autant de questionnements, exercices, outils, de la kinésiologie pour vous apportez cette autonomie personnelle dans tous les pans de votre vie. N'hésitez pas à vous lancer !


Vos avis et commentaire sous ce post ou à partager dans le groupe de la communauté Au Coeur sont les bienvenus ✨


Prenez soi de vous et de vos relations

Roxanne

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